Une grande partie de nos préoccupations tournent autour des difficultés à trouver un logement abordable à Genève, proche de nos lieux d’études et de travail, ou des miettes qui nous restent dans le porte-monnaie à la fin du mois après avoir payé nos factures pour nos besoins humains quotidiens.
Obtenir une chambre à la Ciguë permet en partie de soulager la pression financière qui pèse sur nombre d’entre nous. Mais tou.te.x.s n’ont pas cette chance : une large majorité des personnes en formation précaire sont condamné.e.x.s à habiter de plus en plus loin du centre-ville, à travailler de plus en plus à côté des études pour faire face à des loyers de plus en plus élevés.
On s’interroge alors sur comment la ville se transforme-t-elle et quelle place y occupent les personnes en formation ? Les habitant.e.x.s ont-ielles leur mot à dire face aux technocrates, politicien.n.x.e.s, urbanistes et promoteurices qui façonnent les villes ? Les pouvoirs publics sont-ils toujours garants d’une ville ouverte et accessible?
Par ce cycle de projections, nous tenterons de discuter ensemble les rapports de force à l’œuvre et revendiquer le droit d’être partie prenante sur notre lieu de vie: Voir, débattre, transformer. Bonnes projections!
Le programme:
Vendredi 1er juillet, vous êtes les bienvenu.e.x.s au magnifique jardin de la coloc du Carré VIP au 26 Henri Bordier, 1203, pour la première session du 3ème cycle de projections sur la ville!
Invasion Los Angeles (They Live) de John Carpenter sorti en 1988.
Un ouvrier au chômage découvre un groupe discret qui fabrique des lunettes noires. Intrigué, il en essaie une paire et découvre un monde effrayant : de nombreux humains sont en réalité des extraterrestres aux visages hideux et écorchés ; les panneaux publicitaires ordonnent la soumission dans des termes dignes de Big Brother. Avec un autre ouvrier, il affronte les envahisseurs. Mais quel jeu joue Holly, la responsable des programmes du canal 54 ? Inspiré de la nouvelle « Les fascinateurs » de R.F. Nelson, Invasion Los Angeles nous plonge dans la chaleur de la cité des anges, une ville extrêmement marquée par les disparités sociales où les yuppies sont concentrés dans le centre économique.
21h: Petit apéro
vers 21h30: début du film