Depuis quelques semaines, des mineur.e.s non accompagné.e.s (MNA) s’organisent pour dénoncer leurs conditions d’accueil désastreuses et faire valoir leurs droits.

À Genève, la situation des mineur.e.s non accompagné.e.s est d’une triste actualité. Le suicide d’Ali Reza, au Foyer de l’Étoile, et les mobilisations qui s’en sont suivies ont mis en lumière la situation alarmante de ces jeunes: isolement, précarité, répression et enfermement.

La «prise en charge» des institutions publiques et privées est souvent insuffisante, notamment concernant leur droit au logement et à la formation. Voici leurs revendications concernant ces deux sujets :

1. Que des mineur.es ne se retrouvent plus à dormir dans les rues de Genève.
2. La fin des partenariats avec l’hôtel Aïda, l’hôtel Luserna et la fin d’un hébergement soumis à l’arbitraire des hôtels.
3. Des logements dignes : des foyers à taille humaine avec un suivi socio-éducatif ou le placement en famille d’accueil.
4. Accès à la formation professionnelle (AFP, CFC).
5. Une scolarisation et des formations adaptées aux jeunes, et non l’inverse.
6. La reconnaissance des acquis professionnels et la possibilité de finir la formation entreprise.

La Ciguë, coopérative de logement pour personnes en formation, veut exprimer sa solidarité avec les mineur.e.s non accompagné.e.s et demande aux autorités compétentes de prendre en main la situation en écoutant les revendications portées par le collectif.

❗️Un rassemblement est prévu pour ce lundi 15 juillet, à 18 heures devant les bureaux du Service de protection des mineurs (SPMi), Boulevard de Saint-Georges 16-18.

Retrouvez plus d’informations ici:

https://renverse.co/Des-mineur-es-non-accompagne-es-a-la-rue-2131